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juin 2022

Le gestionnaire de réseau gazier belge Fluxys et l'entreprise énergétique Equinor ont convenu de développer un projet d'infrastructures reliant la Belgique à la Norvège afin de transporter du CO₂ en vue de la stocker en mer du Nord. Le projet envisagé, qui vise à offrir au marché du Nord-Ouest de l'Europe une solution de décarbonation à grande échelle, en est à la phase d'étude de faisabilité, avec une décision d'investissement attendue en 2025. Le projet consiste en une canalisation d'exportation de CO₂ de 1.000 km qui sera exploitée par Equinor afin de transporter de 20 à 40 millions de tonnes de CO₂ par an et de le stocker dans le sous-sol marin sur le plateau continental norvégien.
En France et au Royaume-Uni, des organismes indépendants ont critiqué cette semaine l'action climatique de leur gouvernement respectif, soulignant des insuffisances dans les politiques publiques pour atteindre les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre fixées. Les inventaires nationaux de gaz à effet de serre permettent, dans le cadre de l'accord de Paris, de s'assurer du respect des engagements des signataires. Mais comment ces émissions sont-elles mesurées ? Qu'est-ce qu'un gaz à effet de serre?
Le Conseil a adopté aujourd’hui ses positions (orientations générales) sur d’importantes propositions législatives contenues dans le Paquet "Ajustement à l'objectif 55". Présenté par la Commission européenne le 14 juillet 2021, ce dernier doit permettre à l’Union européenne de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre d'au moins 55 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990 et d’atteindre la neutralité climatique en 2050.
La communication des multinationales du pétrole et du gaz, qui disent vouloir réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour limiter le changement climatique, est souvent trompeuse -- et leurs discours publicitaires sont diffusés sur les réseaux sociaux, perpétuant en ligne ce "greenwashing", estiment des chercheurs. La version complète de cette enquête est à retrouver ici: http://u.afp.com/wDuz.
Avec la levée des mesures contre la propagation du coronavirus, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion de combustibles fossiles sont reparties à la hausse, de +6,3%, dans l'Union européenne, en 2021, indique vendredi Eurostat.
Les eurodéputés ont adopté mercredi leur position sur la réforme du marché du carbone, deux semaines après avoir rejeté par surprise une première version de ce texte-clé du plan climat de l’UE, avant l’ouverture de négociations avec les Etats membres. Le Parlement européen, réuni à Bruxelles, a adopté par 439 voix (157 contre, 32 abstentions) un compromis prévoyant l’élargissement du marché du CO2 et la suppression graduelle entre 2027 et 2032 des quotas d’émissions gratuits alloués aux entreprises, à mesure qu’entrera en vigueur aux frontières de l’UE une taxe carbone sur les importations venant de pays tiers.
Cette infographie du journal Le Monde est reprise par de nombreux comptes qui militent en faveur de la sobriété énergétique sur les réseaux sociaux. L’occasion de s’interroger sur sa consommation et son empreinte carbone.
"Pour réduire la consommation de gaz, il faut utiliser moins de gaz pour produire de l'électricité. A la place, les centrales à charbon devront être davantage utilisées", a déclaré le ministère de l'Economie dans un communiqué. Le recours temporaire au charbon est un revirement pour le gouvernement d'Olaf Scholz, faisant la part belle aux Verts et à la lutte contre le changement climatique, et qui a promis de sortir du charbon d'ici à 2030.
Les émissions de gaz à effet de serre de la France repartent à la hausse en 2021. Elles ont rebondi de 6,4 % par rapport à 2020, en raison de la reprise de l’économie post-Covid, selon les chiffres officiels provisoires du Citepa.
Le nouveau Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé jeudi avoir officiellement écrit à l'ONU pour annoncer une importante hausse des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, confirmant un changement dans la politique climatique de son pays.
Le «Wonder of the Seas», géant des mers, a été empêché pendant un grosse heure d’accoster dans le port de Marseille par des militants du collectif Stop croisières postés sur des canoës. ... 20 % des émissions maritimes dues aux croisières.
Cet argument revient quotidiennement sur les réseaux sociaux, relayé par des personnes qui semblent vouloir dire que le problème est ailleurs. C’est problématique lorsque cela vient de personnes sans audience, mais c’est clairement irresponsable lorsque cela vient d’éditorialistes avec une forte exposition ou pire, un ex-candidat à l’élection présidentielle.
Le groupe pétro-gazier français va prendre une part de 6,25 % dans le projet, qui vise à aider le pays du Golfe à augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) de 60 % d'ici 2027.
Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, et pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, les 195 pays signataires de l’Accord de Paris se sont fixé comme objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Nous n’allons pas revenir ici sur l’aberration qui consiste à « lutter contre le changement climatique », ce qui revient à s’attaquer aux symptômes et non à la racine du mal – la société industrielle et l’extraction démentielle de matières premières et d’énergie qui sous-tend son existence. Le concept de neutralité carbone a été d’une aide précieuse pour détourner le mouvement écologiste – historiquement décroissant, en faveur de la paysannerie et s’opposant aux industriels autant qu’à l’État – afin de limiter le cadre des débats au changement climatique, à la question énergétique et à la décarbonation de l’économie.
Fin des voitures à essence en 2035, réforme du marché carbone... Ces mesures pourraient être votées par les eurodéputés, selon Neil Makaroff, du RAC. Mais l’« offensive » intense des lobbys industriels pourrait renverser la donne.